La cessation des combats à Gaza et la libération de prisonniers constituent les éléments clés de l’accord de cessez-le-feu établi entre Israël et le Hamas, rapportent les médias internationaux. Ce mercredi 15 janvier, le mouvement islamiste armé a annoncé via Al-Jazeera qu’“une équipe dirigée par Khalil Al-Hayya a accepté une proposition de cessez-le-feu et un accord concernant les otages avec les médiateurs du Qatar et d’Égypte”. Le Premier ministre du Qatar devrait faire une déclaration sur ce sujet ce soir.

De la part israélienne, un représentant diplomatique a indiqué à Ha’Aretz que “le différend avec le Hamas [relatif à la présence de troupes israéliennes dans le corridor de Philadelphie] avait été résolu”, tandis qu’une autre source affirmait qu’“Israël anticipait la libération des premiers otages la semaine prochaine, avant l’inauguration du président américain élu Donald Trump”. “Nous avons un accord”, a-t-il ajouté, repris par plusieurs médias du Moyen-Orient. Pour que ce cessez-le-feu prenne effet, il doit être officiellement ratifié par Israël, qui a précisé que certains détails restaient à finaliser.

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La trêve annoncée à Gaza “fait suite à plusieurs mois de discussions sporadiques, aidées par des médiateurs égyptiens et qataris, avec le soutien des États-Unis”, souligne L’Orient-Le Jour dans son édition spéciale consacrée au conflit entre Israël et le groupe armé islamiste.

Le cessez-le-feu doit débuter le 19 janvier. Il a déjà provoqué une vague d’émotions dans la région, où seule une trêve d’une semaine avait été observée durant ces quinze mois de conflit, en novembre 2023. “C’est presque incroyable. La guerre est finie, ma maison est toujours là, et demain je quitte ma tente pour y retourner, a partagé une résidente de Gaza avec un journal libanais. C’est un rêve qui se réalise.”

Un accord échelonné

Selon plusieurs sources médiatiques, l’accord inclurait différentes étapes. Il commencerait par la libération de 33 otages, incluant des femmes, des enfants et des personnes âgées, sur une durée de six semaines, en échange de la libération d’un millier de femmes et enfants palestiniens détenus par Israël.

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Dans une seconde phase – dont les détails restent à définir à partir du 16e jour de la première phase –, le Hamas libérerait le reste des hommes détenus, en échange de la libération supplémentaire de prisonniers palestiniens et d’un retrait des forces israéliennes. Enfin, les dépouilles des otages restants seraient rendues à Israël en contrepartie d’un plan de reconstruction de Gaza sous supervision internationale.

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