Une série de frappes aériennes israéliennes a causé la mort d’au moins 18 personnes en Syrie, entre dimanche et lundi soir, avec de nombreuses autres blessées, d’après ce que rapportent plusieurs sources médiatiques.

« L’agresseur israélien a mené une offensive aérienne depuis le nord-ouest du Liban, visant plusieurs installations militaires dans la zone centrale de la Syrie, » a communiqué l’agence de presse syrienne Sana.

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Les forces aériennes israéliennes ont bombardé plusieurs emplacements autour de la ville de Messyaf, située dans la province de Hama.

Cette région est perçue comme un bastion pour les forces iraniennes et les milices alliées à l’Iran. « Elle comprend le Centre d’études et de recherches scientifiques, que les Israéliens accusent d’être utilisé par l’Iran pour la fabrication de missiles balistiques précis, » explique The Times of Israel.

« Une attaque féroce et sauvage »

En réponse aux bombardements, le ministre de la Santé syrien a décrit ces attaques comme une « offensive féroce et sauvage », selon ce que rapporte Al-Jazeera, mentionnant que 18 personnes ont été tuées et 36 autres blessées. Un rapport préliminaire faisait état de 14 décès.

Le ministre de l’Énergie syrien a pour sa part noté que les attaques avaient aussi causé des dégâts « considérables » aux infrastructures d’eau et d’électricité de la région.

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Cette attaque survient dans un climat de tension croissante dans la région, après que des officiels iraniens ont promis de riposter suite à l’assassinat du leader du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran fin juillet.

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Malgré sa présence militaire en Syrie, l’Iran a promis une « punition sévère » à Israël, bien qu’aucun acte de représailles n’ait encore été enregistré.

Les bombardements israéliens sur le territoire syrien se sont intensifiés ces dernières années, surtout depuis le début du conflit à Gaza, Israël visant à maintenir un équilibre de la terreur sur tous les fronts liés au conflit en cours.