Connus sous le nom de Lakurawa, qui se traduit par « recrue » en haoussa, ces combattants sont de plus en plus actifs dans les zones isolées du nord-ouest du Nigeria et des régions avoisinantes du Niger. Selon un rapport d’Al-Jazeera, le groupe adopte des tactiques similaires à celles de Boko Haram, un autre groupe armé qui terrorise le nord-est du Nigeria et étend ses activités au Niger et au Tchad.

Récemment, Lakurawa a capté l’attention des médias internationaux, y compris un reportage de Deutsche Welle en décembre, après une série d’attaques au Nigeria. L’une de ces attaques a frappé le village de Mera, dans l’État de Kebbi, causant la mort de quinze personnes le 9 novembre 2024. De plus, Al-Jazeera signalait que les forces armées nigérianes étaient à la recherche d’au moins neuf suspects liés à ce groupe. Parallèlement, l’armée du Niger a indiqué avoir éliminé plus de dix militants de Lakurawa lors d’une embuscade dans la région de Tahoua, à l’est du pays, comme l’a rapporté Le Journal du Niger.

En novembre, le Nigeria a officiellement reconnu pour la première fois l’existence de Lakurawa, notant que le groupe était principalement actif depuis les États de Sokoto et de Kebbi, qui se trouvent au nord-ouest du pays et à la frontière avec le Niger.

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