Le soi-disant « axe de la résistance » piloté par l’Iran montre des signes de fragmentation significative. Le Hezbollah au Liban a vu une grande partie de son équipement militaire détruit et plusieurs de ses leaders tués par les attaques israéliennes. Le Hamas a également été fortement affaibli à Gaza. En Syrie, le gouvernement de Bachar El-Assad a été renversé. Pour le moment, seules les milices chiites en Irak et les Houthis au Yémen semblent avoir évité le pire.

Ce panorama n’est pas seulement le résultat de changements géopolitiques majeurs, mais aussi une interrogation profonde sur la capacité de la force Al-Qods, l’unité d’élite des Gardiens de la révolution iranienne spécialisée dans les opérations à l’étranger. En conséquence, Téhéran sera contraint de repenser ses tactiques et stratégies futures.

L’année 2024 a été particulièrement désastreuse pour l’Iran. Malgré un début d’année qui le positionnait en force sur le plan régional, avec Israël semblant embourbé dans un conflit interminable avec le Hamas à Gaza et devenant de plus en plus isolé internationalement, une situation qui semblait profiter à Téhéran, qui gagnait en influence sur la scène diplomatique.

Bouleversements dans la succession d’Ali Khamenei

Cependant, la dynamique a rapidement changé avec la mort de Saleh Al-Arouri, le numéro deux du Hamas et un acteur clé dans les discussions,

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