Les attaques coordonnées contre les dispositifs de communication du Hezbollah les 17 et 18 septembre, qui ont entraîné la mort de 39 personnes et blessé près de 3 000, majoritairement parmi les membres du Hezbollah libanais, ont été décrites par Hassan Nasrallah comme « un choc sévère et sans précédent pour l’histoire de la résistance, du Liban et de son conflit avec Israël », lors d’un discours prononcé le 19 septembre. Toutefois, il a affirmé que cela n’avait en rien « affaibli notre structure, notre force ou notre volonté. Au contraire, cela nous a renforcés », a-t-il insisté.

Le journal pro-Hezbollah Al-Akhbar soutient cette affirmation. Il reconnaît que « après la première vague d’explosions de bipeurs le mardi, les attaques de missiles du Hezbollah sur le nord d’Israël ont cessé » pendant vingt-quatre heures. Cependant, le groupe a « relancé ses opérations » avec une vigueur accrue, selon le journal.

Le quotidien américain The New York Times considère également que le Mossad a atteint un « succès tactique », mais que cela reste un « échec sur le plan stratégique ». Bien que des milliers de combattants du Hezbollah aient été temporairement ou définitivement incapables de combattre, ce nombre doit être mis en perspective avec l’effectif total de l’organisation, estimé « entre 20 000 et 40 000 combattants », d’après le Financial Times.

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