Le samedi 28 septembre, l’armée israélienne a annoncé avoir « neutralisé » Hassan Nasrallah, qui dirigeait depuis trente-deux ans le groupe armé chiite libanais, lors d’une opération à Beyrouth. « Depuis près de vingt ans, Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah, limitait ses apparitions publiques de peur d’être ciblé pour assassinat », souligne The New York Times.

Le dirigeant du parti chiite a perdu la vie lors d’une attaque aérienne israélienne survenue le vendredi soir dans le sud de Beyrouth, un fief du mouvement chiite. L’objectif de l’attaque était le « quartier général souterrain » du Hezbollah, « situé sous un bâtiment résidentiel », précise l’armée israélienne dans un communiqué.

Initialement, le Hezbollah avait informé que le « contact avait été perdu » avec Hassan Nasrallah, selon des déclarations faites à l’Agence France-Presse, mais a finalement confirmé sa mort le samedi 28 septembre.

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Cette attaque marque un tournant sans précédent pour le « parti de Dieu », qui a aussi vu plusieurs de ses hauts responsables tués dans l’escalade des frappes israéliennes depuis le début du mois de septembre. À 64 ans, l’homme était « bien plus qu’un simple terroriste », observe le journal israélien Yediot Aharonot. « Son leadership charismatique et son acuité politique ont fait de lui