“Vous avez réalisé des avancées significatives, en collaborant sur un pied d’égalité avec les nations situées sur les trajets migratoires pour aborder directement les causes de la migration et démanteler les réseaux criminels.” C’est avec ces mots, empreints d’une grande admiration, que le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est exprimé le 16 septembre, selon la BBC. Il félicitait ainsi son homologue italienne, Giorgia Meloni, pour les efforts déployés.

Les avancées mentionnées font référence à la réduction drastique du nombre de demandeurs d’asile arrivant sur les rivages italiens. Comme le rapporte Il Post, “entre janvier et août 2023, 114 883 migrants étaient parvenus par la mer en Italie, tandis que sur la même période en 2024, ils n’étaient que 42 102”. Cette baisse de 63 % est sans précédent pour les routes migratoires méditerranéennes, qui, à l’exception de la route des Canaries où les arrivées ont explosé, sont restées relativement constantes ailleurs.

Starmer a attribué ce « succès » à des interventions “à la source”, “en collaborant sur un pied d’égalité avec les pays situés sur les voies migratoires”. Mais que signifie réellement cette approche ?

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Derrière le langage diplomate du leader britannique se dissimule une réalité bien plus sombre, selon un média italien. “La diminution des arrivées observées cette année est en grande partie due à un renforcement des mesures répressives dans ces