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L’accueil réservé à Benyamin Nétanyahou, Premier ministre israélien, lors de sa visite à Washington fin juillet, a été particulièrement froid. Personne parmi les politiques américains n’était présent pour le recevoir sur le tarmac, et plusieurs milliers de manifestants ont exprimé leur désaccord avec sa politique. Parmi eux, 200 membres de l’organisation Jewish Voice for Peace ont été arrêtés devant le Capitole.

Encore plus significatif, la moitié des membres démocrates du Congrès ont choisi de ne pas assister à son discours. « Il y a dix ans, une telle situation aurait été inimaginable », souligne Peter Frey, président de J Street, un groupe de pression juif de Washington favorable à la défense des droits d’Israël, mais également partisan de la création d’un État palestinien. Lors de l’événement, la congressiste Rashida Tlaib était présente, vêtue d’un keffieh et tenant une pancarte accusant Nétanyahou de « crimes de guerre et de génocide ».

Dans le même temps, plusieurs syndicats, y compris ceux des enseignants et des employés du secteur des services, ont

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