Le dimanche 26 octobre, après une opération militaire israélienne contre l’Iran, les deux nations ont semblé minimiser l’importance de l’incident. « Israël déclare avoir limité son attaque en Iran », rapporte le journal américain The Washington Post, tandis que l’Iran a rapidement tenté de sous-estimer les dégâts occasionnés.

Il semblerait que la crainte d’une escalade majeure ait été une fois de plus évitée, en partie grâce aux interventions de l’administration américaine. Joe Biden a renoué le dialogue avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, lui parlant au téléphone « pour la première fois depuis presque deux mois », selon The Wall Street Journal, dans le but de le dissuader de répondre de manière excessive aux 181 missiles iraniens lancés contre Israël le 1er octobre.

Les États-Unis ont ainsi empêché Israël de viser des installations pétrolières et des sites clés du programme nucléaire iranien. Pour Joe Biden, l’objectif était de prévenir une escalade qui pourrait « déstabiliser l’économie mondiale » et mener à « une guerre régionale généralisée qui risquerait d’impliquer les États-Unis ».

Si cette approche semble