Dans un éditorial intitulé « Why Canada should join the EU » (« Pourquoi le Canada devrait adhérer à l’UE »), le réputé éditorialiste de The Economist, Charlemagne, envisage cette association comme une alliance stratégique. « L’Europe manque d’espace et de ressources naturelles. Le Canada, quant à lui, a un besoin criant de plus de population. Discutons-en », propose-t-il.

En mettant en avant les ambitions territoriales de Trump, notamment envers le Groenland, le Canada et le Panama, le directeur du bureau de Bruxelles du magazine soutient que l’Europe et le Canada pourraient bénéficier de la formation de partenariats plus solides. Il souligne que « le Canada est un immense pays riche en ressources naturelles mais avec une population relativement faible, tandis que l’UE est densément peuplée, confinée et manque de ressources minérales ».

Il est vrai que, mentionne The Economist, les règlements actuels de l’UE stipulent que seuls les pays européens peuvent adhérer à l’Union. Cependant, il est suggéré que les Canadiens pourraient être traités comme des « citoyens d’honneur ». En intégrant le Canada, l’Europe augmenterait sa densité démographique pour la rapprocher de celle des États-Unis et bénéficierait en outre des abondantes ressources énergétiques canadiennes. « L’incorporation d’un nouveau membre économiquement prospère serait bénéfique pour le budget de l’UE » et la France, « traditionnellement opposée à l’expansion de l’UE, pourrait être tentée de saisir cette opportunité pour ajou