“COP29 à Bakou : une immense déception”, rapporte le journal burkinabè Le Pays. Un “feu de paille”, commente de son côté le quotidien kényan The Standard. Après de longues négociations difficiles, les diplomates chargés des questions climatiques ont conclu un accord sur le financement que les nations les plus riches, principales responsables des déséquilibres climatiques, devront verser aux pays en développement pour les aider à s’adapter et à promouvoir la transition vers des énergies renouvelables.

Ce soutien financier a été fixé à un minimum de 300 milliards de dollars par an (environ 275 milliards d’euros), principalement sous forme de prêts, d’ici 2035. Cette somme a rapidement été critiquée comme étant “insignifiante” et une “simple illusion” par Chandni Raina, représentante de l’Inde.

“Les nations en développement espéraient un montant plus conséquent de 500 milliards de dollars par an, idéalement sous forme de subventions plutôt que de prêts, pour ne pas alourdir davantage leur dette déjà considérable”, explique The Standard.

“Les pays développés ont évoqué les ‘réalités économiques’ pour justifier le montant de 300 milliards de dollars et ont refusé de s’engager de manière contraignante.”

“[Cette somme] représente moins d’un quart de ce que les études scientifiques jugent nécessaire. Cet accord est trop limité et arrive trop tard”, a déclaré avec véhémence un représentant.

Lire aussi :  Mystère élucidé ? Le béluga espion russe dévoile ses secrets!