Il y a quelque chose que Vladimir Poutine ne supporte pas : montrer des signes de faiblesse. Et il a justement été confronté à une telle situation récemment. [Le 28 décembre], le président russe a été contraint de s’excuser auprès de son homologue, le dirigeant autoritaire Ilham Aliev, pour les tirs qui ont causé la destruction fatale d’un avion de ligne azerbaïdjanais [le 25 décembre].

Cependant, ces excuses n’ont pas semblé apaiser son homologue, qui a rapidement critiqué la déclaration le jour suivant. Le président Aliev a qualifié les commentaires de la Russie d’« irrationnels », « absurdes », « idiotiques », et a accusé Moscou de tenter de minimiser l’incident. Le message est limpide : avec ses excuses, Vladimir Poutine n’a satisfait qu’une fraction des nombreuses conditions posées par Bakou suite à l’accident.

Une dynamique de pouvoir en mutation

La réaction d’Aliev, bien que surprenante, est tout à fait compréhensible. Elle est justifiée car ses plaintes sont fondées : Moscou a maintenu le silence pendant plusieurs jours et a essayé de camoufler son rôle dans cet acte répréhensible contre un vol commercial d’un pays allié. De plus, les excuses formulées sur le site du Kremlin suite à une conversation téléphonique entre Vladimir Poutine et son homologue d’Azerbaïdjan sont restées ambiguës. Selon le communiqué officiel,

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