Entre la France et l’Algérie, les points de friction ne cessent de s’accumuler, notamment avec le rapprochement franco-marocain, la détention de l’écrivain Boualem Sansal, et l’arrestation d’influenceurs algériens sur le sol français.

Les déclarations récentes d’Emmanuel Macron concernant l’Algérie ne semblent pas favoriser la détente. Le portail d’informations algérien Tout sur l’Algérie (TSA) parle d’“une attaque virulente” contre le pays.

“L’Algérie que nous chérissons et avec laquelle nous partageons tant de liens et d’histoires, s’engage dans une voie qui la déshonore en empêchant un homme gravement malade de recevoir des soins. Cela ne reflète pas ce qu’elle est vraiment”, a souligné le président français, le 6 janvier, lors d’une réunion à l’Élysée avec les ambassadeurs français à l’étranger.

Le cas de Sansal au cœur des discordes

Emmanuel Macron faisait référence à Boualem Sansal, un écrivain de 75 ans, emprisonné par les autorités depuis le 16 novembre pour avoir “exprimé dans un média français d’extrême droite un soutien aux ambitions territoriales du Maroc sur l’Algérie”.

Le Parlement algérien a réagi mardi en qualifiant les déclarations du président français de “propos irresponsables”. Il semble que la crise diplomatique entre la France et l’Algérie, qui se trouve actuellement sans ambassadeur, pourrait perdurer.