Peu avant l’offensive israélienne du samedi 26 octobre, la Russie aurait informé l’Iran de l’approche de l’attaque. Jusqu’à présent, c’est la seule aide concrète que Moscou a apportée à son partenaire iranien, qui sollicite de manière pressante des avions et des systèmes modernes de défense antiaérienne.
Le dimanche 27 octobre, suite aux bombardements israéliens sur des installations militaires iraniennes, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré avoir été “alerté la veille au soir d’une possible offensive durant la nuit.” Devant les médias à Téhéran, il a choisi de ne pas divulguer la source ni la nature précise de ces “alertes”, toutefois il a mentionné que ces renseignements avaient permis à l’armée de son pays d’adopter les “dispositions nécessaires” afin de réduire les dégâts résultant des attaques.
À l’heure actuelle, il est difficile de vérifier l’exactitude de ces affirmations. Plusieurs sources, y compris le média américain en ligne Axios, ont cependant rapporté que c’était Israël qui avait prévenu Téhéran de l’imminence de ces frappes, exigeant en outre que les autorités iraniennes s’abstiennent de toute riposte. D’autre part, la chaîne Sky News Arabia a rapporté que c’était en fait Moscou qui avait informé l’Iran de l’attaque imminente, “quelques heures” avant celle-ci, en vertu de leur partenariat stratégique.
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Juliette Martin est journaliste spécialisée en politique internationale, avec une passion pour les relations diplomatiques et les questions géopolitiques.