“Le Liban a une opportunité de s’émanciper de l’influence de l’Iran et d’Israël”, affirme The National, où Raghida Dergham exhorte les leaders libanais à “faire preuve de bravoure” pour “sauver leur nation”.

Elle explique sa perspective en pointant les tensions actuelles entre l’Iran et le Hezbollah, qui traversent une “période de suspicion” à la suite des interrogations du Hezbollah concernant l’origine des informations qui ont facilité les frappes israéliennes répétées contre ses cadres.

Le dossier nucléaire

Le Hezbollah pourrait se sentir abandonné par Téhéran, qui, selon elle, aurait pu compromettre ses alliés régionaux pour ses propres intérêts nationaux, notamment dans les pourparlers d’un nouvel accord nucléaire avec le gouvernement américain de Joe Biden, réalisés “en coopération tacite avec Israël”.

Dergham affirme donc que le moment est venu pour les Libanais de “reprendre un rôle significatif, d’exercer une influence et d’agir de manière rationnelle”. Cela nécessitera “un courage politique”, en particulier de la part du président chiite du Parlement et allié du Hezbollah, Nabih Berri, et du Premier ministre sunnite sortant, chargé des affaires courantes.