“La Syrie ne constituera une menace pour aucun pays arabe”, assure le nouveau maître de Damas, Ahmed Al-Charaa, plus connu sous le nom d’Abou Mohammed Al-Joulani, lors d’une interview avec le journal panarabe Asharq Al-Awsat. La une de l’édition du vendredi 20 décembre affiche le portrait du dirigeant du groupe islamiste syrien HTC.

Cette publication marque la première fois que le leader de Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) est ainsi honoré par un média saoudien depuis qu’il a détrôné l’ancien président syrien Bachar El-Assad, le 8 décembre.

Jusqu’à un moment critique, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis avaient parié sur le maintien de Bachar El-Assad au pouvoir. Cependant, suite à son renversement, les médias saoudiens ont revu leur couverture médiatique pour s’adapter à cette nouvelle donne. Al-Joulani semble déterminé à profiter de cette situation pour forger de solides relations avec Riyad. Dans son entretien à Asharq Al-Awsat, il met en avant le service qu’il a rendu aux monarchies du Golfe en écartant l’influence iranienne de la Syrie.

“Nous n’exporterons pas la révolution”

“Nous affirmons aujourd’hui que la sécurité stratégique du Golfe est renforcée, car le plan régional de l’Iran a été repoussé de quarante ans”, se félicite-t-il, s’adressant directement à l’opinion publique saoudienne.

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