Situé à environ dix kilomètres au sud de Damas, Sayyida Zeinab était considéré comme un des piliers de l’influence iranienne en Syrie, selon le quotidien panarabe Asharq Al-Awsat. Cependant, l’arrivée des forces de Hayat Tahrir Al-Cham a totalement bouleversé la donne.

En quelques heures seulement, la localité a été libérée de l’emprise culturelle et visuelle iranienne qui l’avait imprégnée au fil du temps, ainsi que de la présence du Hezbollah libanais, selon des témoignages locaux.

Les portraits de Ali Khamenei, le guide suprême iranien, de son prédécesseur Ruhollah Khomeyni, ainsi que de l’ex-dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui étaient autrefois omniprésents dans les marchés et sur les façades des boutiques, ont tous été retirés, rapporte le journal.

Un changement d’identité visuelle

Les panneaux et les inscriptions à caractère confessionnel, qui marquaient le territoire sous l’influence du chiisme iranien, ont également disparu. Un résident explique que l’Iran justifiait son emprise sur la ville par la présence du tombeau de Sayyida Zeinab.

Zeinab, petite-fille de Mahomet par Fatima et Ali, est une figure sacrée pour les chiites. Son tombeau, bien que présumé et disputé, certains le plaçant au Caire en Égypte, a longtemps été un point d’ancrage pour l’influence iranienne dans la région.

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