Ahmed Al-Charaa, alias Abou Mohammed Al-Joulani, le nouveau dirigeant puissant de Damas, et “son groupe, Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), figurent toujours sur la liste des entités terroristes internationales”, note Zvi Barel, chroniqueur pour le journal israélien Ha’Aretz. Malgré cela, “la course pour lui serrer la main” afin d’influencer le devenir de la Syrie est si intense que “le label de terroriste semble obsolète”, observe-t-il. “Al-Charaa est déjà pleinement légitimé” sur le plan international.

Barbara Leaf, la sous-secrétaire d’État américaine chargée du Moyen-Orient, a par exemple rencontré Al-Charaa le vendredi 20 décembre. Bien que cette rencontre ait été “mesurée”, sans aucune photo et organisée secrètement dans un hôtel de Damas, selon Ha’Aretz, les États-Unis ont annulé la prime de 10 millions de dollars qui avait été offerte pour sa capture, affirmant qu’ils évalueront désormais ses actions plutôt que son passé de militant.

Défis sans précédent

Quant aux actions, Al-Joulani pourrait en avoir plusieurs à gérer prochainement. En effet, il semble que “évincer Bachar El-Assad du pouvoir était la partie la plus simple”. Aujourd’hui

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