Les agressions par bipeurs perpétrées par Israël contre le Hezbollah le 17 septembre ont certes marqué un succès “fulgurant” pour l’État hébreu (bien qu’officiellement non revendiquées) et ont permis de restaurer l’image de ses services de renseignement suite à l’échec du 7 octobre 2023. Néanmoins, ce succès est considéré comme tactique et non stratégique, révélant ainsi un fossé entre les sphères politiques et sécuritaires en Israël, d’après plusieurs médias internationaux.

“Ces attaques, bien qu’ayant mis en difficulté le Hezbollah et apparemment neutralisé plusieurs de ses membres, n’ont pas, jusqu’à ce jour, changé l’équilibre des forces le long de la frontière entre Israël et le Liban”, observe The New York Times.

Les échanges de tirs continuent de sévir depuis ces attaques sans précédent au Liban, qui ont causé la mort d’environ 40 personnes et blessé près de 3000 autres. Encore récemment, le jeudi 19 septembre, “plusieurs domiciles ont été affectés” dans la ville israélienne de Metoula, cible de six à huit “missiles lourds”. De plus, deux militaires israéliens ont été tués et neuf autres blessés lors d’un assaut de missile dans le nord d’Israël, rapporte Ha’Aretz.

“Même si l’attaque de mardi a démontré les capacités technologiques avancées d’Israël, l’État hébreu n’a pas encore