Le journal Nation décrit le Kenya comme un « terrain favorable aux enlèvements » suite à l’incident impliquant Kizza Besigye, un des principaux opposants au gouvernement ougandais. Besigye, qui avait atterri à Nairobi le 16 novembre pour participer à un événement de lancement de livre, a été vu pour la dernière fois avant de réapparaître à Kampala devant une cour martiale le mercredi 20 novembre.

Durant cette session au tribunal, le procureur a affirmé que Kizza Besigye et son associé, Hajj Obeid Lutale, ont été capturés avec des armes à feu non autorisées dans une résidence de Nairobi, selon les informations rapportées par Nation. Ils sont aussi accusés d’avoir « demandé des appuis logistiques » et « ciblé des installations militaires » lors de rencontres tenues au Kenya, en Suisse et à Athènes. Ces accusations, selon la défense, ont été portées pour des actions hors de la juridiction ougandaise, ce qui a mené à un report de l’audience au 2 décembre.

Kizza Besigye, qui fut autrefois proche collaborateur et médecin personnel du président ougandais Yoweri Museveni, s’est détourné du gouvernement à la fin des années 1990 pour rejoindre l’opposition. Depuis, il a été candidat à la présidence contre Museveni à quatre reprises.

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