En préparation pour accueillir une conférence internationale sur la crise libanaise, le chef de l’État français montre des signes de fluctuation dans sa position sur le conflit israélo-palestinien, amenant certains à douter de son efficacité en tant que médiateur pour cette région troublée.

« Au sein de son cercle de conseillers, certains sont clairement en faveur d’Israël tandis que d’autres préconisent une approche plus favorable aux Palestiniens, » indique un ex-diplomate français. « Il semble parfois que Emmanuel Macron se contente de répéter la dernière opinion qu’on lui a soufflée. »

Les relations entre la France et Israël sont teintées par une histoire complexe qui a commencé lorsque les empires français et britannique ont redessiné les frontières du Moyen-Orient après la Première Guerre mondiale.

D’après les témoignages de plusieurs anciens diplomates et représentants français, le comportement de la France dans la région a été fortement influencé par des divergences internes, particulièrement visibles depuis les attaques du 7 octobre et le conflit à Gaza.

D’un côté, il y a le groupe pro-israélien, qui s’identifie souvent au néoconservatisme. De l’autre, il existe un camp plus empathique envers la cause palestinienne.

Macron tente de naviguer entre les deux camps

Le président français se trouve pris entre ces deux influences contradictoires.

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Après les événements tragiques du 7 octobre, la première réaction d’Emmanuel Macron a été de