“Emmanuel Macron a déclenché une importante crise diplomatique avec divers nations africaines suite à ses déclarations selon lesquelles la France avait ‘offert aux dirigeants africains de restructurer sa présence militaire’ et que ‘par courtoisie’, il avait laissé aux chefs d’État le soin d’annoncer ces changements’”, rapporte La Nouvelle Tribune dans un texte sous le titre “Sonko sermonne Macron, le Tchad dénonce son mépris”.

Fin novembre, le Sénégal dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko, ainsi que le Tchad, avaient simultanément exprimé le désir de voir les forces armées françaises se retirer de leurs territoires. Ces déclarations ont provoqué une vive réaction lorsque les détails de la présentation faite par le président français à la Conférence annuelle des ambassadeurs, tenue le lundi 6 janvier, ont été rendus publics.

Le récit officiel français a été qualifié de “complètement faux” par Sonko, qui a précisé : “Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu jusqu’à présent.” “Le Premier ministre a insisté sur le fait que la décision de retirer les bases militaires françaises ‘émanait uniquement de sa propre volonté, en tant que nation libre, indépendante et souveraine’”, relate Seneplus, décrivant la réaction comme “virulente” et “sans équivoque”.