En cas de victoire de Kamala Harris contre Donald Trump le 5 novembre, il est probable que plusieurs alliés des États-Unis accueillent son élection avec un soulagement non dissimulé, étant donné les craintes liées à l’instabilité qu’un second mandat de Trump pourrait engendrer.

Cependant, ce soulagement pourrait rapidement se transformer en questionnements concernant les perspectives et orientations que Kamala Harris souhaite défendre au niveau international, et en quoi elles se distinguent de celles du président actuel, Joe Biden. Ses partisans se réjouissent de voir une figure présidentielle née après le baby-boom, susceptible d’apporter une vision renouvelée et “moderne” du rôle des États-Unis sur la scène mondiale.

Ils mettent aussi en avant son expérience acquise durant le mandat de Joe Biden, durant lequel elle a rencontré 150 chefs d’État, participé trois fois à la conférence de Munich sur la sécurité et pris part aux conférences téléphoniques stratégiques de Joe Biden concernant les enjeux géopolitiques majeurs.

Néanmoins, elle prendrait les rênes de la présidence avec une des approches les moins clairement définies concernant la vision du monde et le rôle de l’Amérique dans l’histoire moderne des présidents américains.

Instincts “réalistes” et “pragmatiques”

Donald Trump a essayé de la décrire

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