La dernière élection présidentielle américaine a révélé une alliance étonnante, souligne The New York Times. En effet, une “convergence inattendue” a vu le jour parmi les électeurs de Donald Trump, rassemblant d’un côté des “Arabes-Américains” et de l’autre des “juifs conservateurs pro-Israël”.

“Les statistiques précises du vote en faveur de Trump parmi les Arabes-Américains et les musulmans ne sont pas encore disponibles”, explique le journal, mais divers signaux indiquent que le candidat républicain a capté l’attention d’une portion significative de ces électeurs. “À Dearborn (Michigan), une localité majoritairement arabe, Kamala Harris n’a obtenu que 36 % des votes, selon des résultats préliminaires non officiels, soit 34 points de moins que ceux obtenus par Biden en 2020 à la même période. Jill Stein, candidate du Parti vert, plus à gauche que Harris, a reçu 18 % des voix. Trump, quant à lui, a vu sa part augmenter, passant de moins de 30 % (avec une participation plus faible) à 42 % aujourd’hui.”

Le New York Times a également échangé avec Rabiul Chowdhury, fondateur de Muslims for Trump (Les musulmans pour Trump), qui déclare : “Je crois qu’il a réussi à toucher le cœur et à convaincre l’esprit de nombreux musulmans”.