Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, aurait-il orchestré la fuite de documents secrets dans le but de saboter un potentiel accord pour la libération des otages à Gaza ? C’est la question centrale d’un scandale qui mêle sécurité nationale, manipulation des médias et enjeux politiques, ébranlant Israël ces derniers jours. On décrit l’affaire comme le « Watergate israélien, partiellement obscurci par le mystère et en partie répugnant », d’après une opinion parue dans le journal Maariv.

À ce jour, cinq individus ont été interpellés pour avoir partagé avec les journalistes des dossiers militaires de haute importance. Parmi eux, quatre sont issus des forces de sécurité et un civil, Eli Feldstein, qui a travaillé auparavant avec Nétanyahou.

Des « fuites » dans la presse internationale

L’incident a commencé il y a deux mois, explique le journal israélien Ha’aretz, en retraçant l’évolution de cette affaire. Le 6 septembre, le journal allemand Bild rapporte que le Hamas tenterait de « mettre la pression psychologique sur les familles des otages » afin de « accroître la pression publique sur le gouvernement israélien ennemi ». Cette déclaration