La soirée du 10 septembre a été agitée pour Moscou et au moins neuf autres régions dans la partie européenne de la Russie. Les rapports du matin du ministère de la Défense indiquent que 144 drones ont été détruits pendant la nuit, principalement dans les régions de Briansk et Koursk, qui sont situées près de la frontière avec l’Ukraine. En ce qui concerne la région de Moscou, environ vingt drones ont été neutralisés, et au moins deux d’entre eux se sont écrasés sur des immeubles d’habitation, causant la mort d’une personne à Ramenskoïe, en périphérie de Moscou.

Des experts militaires russes, cités par le journal Moskovski Komsomolets, décrivent cet événement comme l’une des attaques les “plus massives” depuis le début de ce que la Russie nomme l’“opération militaire spéciale” en Ukraine, qui se poursuit depuis plus de deux ans et demi. “L’adversaire a démontré sa capacité offensive. De notre côté, nous avons exposé notre capacité défensive. Nos équipes de défense antiaérienne ont fait preuve de compétence”, explique Alexandre Sladkov, un correspondant militaire. “Traditionnellement, le ministère de la Défense russe ne divulgue pas les détails des impacts de l’attaque”, ajoute-t-il.

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