La destination choisie fut Nagasaki, une ville marquée par les ravages de la bombe atomique pendant la guerre du Pacifique. Vers la fin de l’été, sept jeunes venant d’Israël, de Cisjordanie et de Jérusalem-Est, certains encore étudiants et d’autres déjà engagés dans la vie professionnelle, ont eu l’opportunité de visiter le musée de la Bombe atomique et le parc de la Paix. Ils ont également rencontré Mitoe Matsumoto, une survivante.

Les jeunes ont abordé la survivante avec des interrogations profondes : « Comment avez-vous réussi à surmonter une telle épreuve ? » « N’éprouvez-vous pas de ressentiment envers les Américains ? » Ces questions ont particulièrement touché Elza Bouni, une Israélienne de 27 ans : « Même après soixante-dix-neuf ans, elle pleure en évoquant ses souvenirs. Je ne peux qu’à peine imaginer l’ampleur du traumatisme qu’elle a vécu. »

Ce groupe a été invité dans cette ville symbolique dans le cadre d’un programme de deux semaines organisé par la Conférence étudiante Japon-Israël-Palestine (Cejip) de l’université Seinan Gakuin, située à Fukuoka, dans l’ouest japonais. Ce séjour a été une opportunité pour eux de participer à des ateliers de cuisine et à des discussions ouvertes, qui n’étaient pas toujours aisées compte tenu de leurs perspectives souvent divergentes. Les émotions étaient parfois palpables.

Exprimer ses sentiments

« Il ne suffit pas de dire simplement que la situation est compliquée ! » s’exclame un étudiant palestinien lorsqu’un p

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