L’accord de paix signé au Qatar le mercredi 15 janvier entre Israël et le Hamas, prévoyant le retour de presque une centaine d’otages israéliens en échange d’un cessez-le-feu échelonné en trois phases et de la libération d’environ un millier de prisonniers palestiniens, est sur le point d’être mis en œuvre. Les derniers ajustements légaux sont en cours, après une année marquée par des hésitations et des destructions inutiles, souligne Amos Harel dans Ha’Aretz.

« Une fois chez eux, il est peu probable que ces otages se précipitent pour parler aux médias », note le journaliste. Effectivement, les otages et leurs proches auront besoin de temps pour se réadapter à la vie quotidienne.

En plus de l’enjeu des otages, « c’est toute la société israélienne qui doit maintenant entamer un processus de guérison et de résilience », ajoute Rotem Isaac de Yediot Aharonot. Elle rappelle également que « contrairement au Hamas qui glorifie la mort, notre société, à l’exception de certains groupes d’extrême droite, valorise la vie ».

Le pacte a certes provoqué un sentiment de soulagement en Israël, mais il soulève aussi des questions cruciales concernant les jours à venir, pointe Chaim Levinson dans Ha’Aretz. Il exprime son inquiétude que « le modèle de gouvernance…