Un récent rapport indique que les nombreux bipeurs et talkies-walkies, qui ont causé la mort de 37 personnes et blessé près de 3000 autres les 17 et 18 septembre, proviennent de fabricants contrôlés secrètement par Israël et destinés au groupe islamiste Hezbollah. Ces révélations ont été publiées le jeudi 19 septembre par The New York Times.

Apparemment, au cœur de cette opération d’espionnage sans précédent figuraient au moins trois sociétés : deux asiatiques et une européenne, soit la société japonaise Icom, la taïwanaise Gold Apollo et la hongroise BAC Consulting.

Gold Apollo a rapidement rejeté toute responsabilité, renvoyant les accusations vers la société hongroise. BAC Consulting a également nié avoir produit ces dispositifs, qui ont été massivement importés par le Hezbollah il y a environ cinq mois.

“On croit que BAC Consulting avait été engagée par Gold Apollo pour fabriquer les dispositifs. En réalité, elle faisait partie d’un écran mis en place par Israël”, détaille le New York Times, s’appuyant sur le témoignage de trois sources au sein du renseignement israélien au courant de l’opération.

“Il y avait également au moins deux autres sociétés fictives créées pour dissimuler l’identité réelle des concepteurs de ces bipeurs, qui étaient en fait des agents du renseignement israélien.”

Le début de l’opération remonte à l’été 2022

Le média bulgare Telex rapporte que parmi les sociétés impliquées se trouvait Norta Global, basée à Sofia, “qui aurait importé puis expédié les bipeurs.