CPI: Pourquoi Nétanyahou et Pas Assad ou Hemeti? Une Décision Irréfléchie!

Une critique sévère de la Cour pénale internationale par le « Washington Post »

Dans un éditorial récent, le « Washington Post » a exprimé une critique virulente envers la Cour pénale internationale (CPI), reprochant à cette institution de traiter sur un même plan les leaders démocratiquement élus et les dictateurs qui commettent des atrocités sans être inquiétés.

À titre d’exemple, le président syrien Bachar El-Assad est accusé d’avoir utilisé des armes chimiques et d’avoir orchestré une campagne brutale d’épuration ethnique, résultant en la mort de plus de 500 000 personnes, dont un grand nombre de civils. En Birmanie, Min Aung Hlaing, le chef de la junte militaire, et ses forces ont bombardé plusieurs villages habités par la minorité rohingya, qui est persécutée depuis de longues années. Dans le Darfour, au Soudan, un risque de nouveau génocide pèse sur la communauté masalit, victime des massacres perpétrés par les Forces de soutien rapide dirigées par le général Mohamed Hamdane Daglo, plus connu sous le nom de « Hemeti ».

Cependant, la CPI semble focaliser ses efforts sur la poursuite pour crimes de guerre du Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et de son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant.

Des mandats d’arrêt qui questionnent l’intégrité de la CPI

Israël n’ayant pas reconnu l’autorité de la CPI, ces mandats d’arrêt n’auront probablement que peu d’effets tangibles sur les deux hommes politiques, si ce n’est peut-être les restreindre de voyager vers les pays qui adhèrent au Statut de Rome. Il convient de souligner le « peut-être », car il y a eu des précédents où des pays, malgré leur engagement initial à respecter les mandats de la CPI, ont finalement choisi de ne pas les appliquer lorsque cela convenait à leurs intérêts.

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Cette situation soulève des interrogations sur la crédibilité de la Cour pénale internationale, qui semble appliquer deux poids, deux mesures dans la gestion des cas de crimes de guerre et de violations des droits humains à travers le monde.

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