En novembre 2024, Yuval Vagdani, un soldat israélien de 21 ans, a diffusé sur son compte Instagram personnel des images alors qu’il était en mission dans la bande de Gaza. Ces publications, qui ne devaient être accessibles que pendant 24 heures, montraient des bâtiments détruits et étaient accompagnées d’une légende provocatrice : “Espérons que nous puissions continuer à démolir et écraser ce lieu abominable sans relâche, jusqu’à sa base.”

Cependant, ces contenus ont été récemment mis en exergue comme “éléments centraux d’un procès en cours sur le territoire brésilien”, selon le journal O Globo. Le 30 décembre 2024, alors que Vagdani profitait de vacances sur une île du nord-est du Brésil, les autorités judiciaires du district fédéral de Brasilia ont décidé de lancer une enquête à son encontre, à la suite d’une plainte formulée par une organisation propalestinienne basée à Bruxelles, la Fondation Hind Rajab (HRF).

La HRF, nommée en hommage à une jeune fille décédée en 2024 à Gaza, se donne pour mission, comme stipulé sur son site web, de “mettre fin au cycle d’impunité israélienne”. L’association accuse le soldat de crimes de guerre dans le territoire palestinien. Les preuves apportées par cette fondation incluent des données de géolocalisation et d’autres images.

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