Gaza : l’aide humanitaire détournée par des gangs, Tsahal inactif

Ouverture d’un Nouveau Passage Humanitaire en Gaza Sous Influence Américaine

Le 12 novembre, influencé par les États-Unis, Israël a inauguré un nouveau corridor pour acheminer l’aide humanitaire vers la bande de Gaza, une région extrêmement éprouvée où la menace de famine pèse lourdement sur ses habitants. Cependant, le quotidien israélien Ha’Aretz souligne que ce geste ne suffira pas à résoudre la crise tant que le vol organisé de cette aide persiste, avec l’armée israélienne qui semble ignorer voire soutenir ces actes répréhensibles. Cette critique a été émise juste avant l’expiration de l’ultimatum fixé par Washington.

Le 13 octobre, une lettre de l’administration du président américain Joe Biden a mis en garde Israël contre une possible suspension de ses livraisons d’armes si certaines conditions humanitaires n’étaient pas remplies dans les trente jours suivants. Cette communication, signée par Antony Blinken, le secrétaire d’État, et Lloyd Austin, le ministre de la Défense, demandait à Israël de permettre l’entrée de jusqu’à 350 camions chargés d’aide par jour et l’ouverture d’un cinquième point de passage vers la bande de Gaza.

L’initiative prise par Israël de mettre en place ce nouveau point de passage pourrait être vue comme une réponse directe à ces pressions internationales, visant à améliorer la situation humanitaire dans la bande de Gaza. Toutefois, l’efficacité de cette mesure reste compromise tant que le contrôle et la distribution de l’aide ne sont pas sécurisés et équitablement gérés.

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