« La fin d’Assad représente surtout un triomphe moral. » Pour Israël, il s’agit également d’une « frappe considérable contre l’axe iranien, la plus sévère à ce jour », explique Amos Harel dans le journal israélien Ha’Aretz.

Suite à la récente défaite du Hezbollah le mois dernier et à l’assassinat, le 27 septembre, de son leader Hassan Nasrallah, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, « voit sans doute dans ces événements une opportunité d’infliger un coup décisif à l’Iran », poursuit le journaliste.

« L’effondrement de l’axe chiite »

« Israël ne va certainement pas regretter la disparition d’Assad, un ennemi acharné d’Israël qui avait fait de la Syrie une base pour les milices iraniennes », souligne The Jerusalem Post. « L’axe chiite qui visait à encercler Israël s’écroule devant nos yeux », ajoute Ynetnews, la version anglophone du quotidien israélien Yediot Aharonot.

Cependant, l’enthousiasme manifesté par les médias locaux est atténué par des préoccupations sérieuses concernant la possibilité que des islamistes sunnites, perçus comme hostiles à Israël et proches du Hamas, accèdent au pouvoir.

Ces craintes sont d’autant plus vives qu’Israël maintient depuis 1967 son occupation d’une portion du plateau du Golan, situé au sud-ouest de la Syrie, où il a également établi des colonies. Le régime d’Assad était auparavant un

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