“Abdelmadjid Tebboune a profité de cette occasion pour adresser un message fort à la France”, rapporte Le Matin d’Algérie. Le président algérien s’est exprimé devant les membres des deux chambres du Parlement le 29 décembre, louant les progrès réalisés par son pays au cours de l’année écoulée et critiquant ouvertement les relations franco-algériennes.

Comme le détaille TSA-Tout sur l’Algérie, Tebboune a consacré une grande partie de son discours au contentieux historique avec la France. Il a évoqué plusieurs périodes tragiques de la colonisation française commencée au début du XIXe siècle, bien qu’il n’ait pas nommé ces événements directement. Il a parlé des « enfumades » par les troupes françaises lors de la conquête de l’Algérie (“Ils ont utilisé des gaz contre des Algériens dans des grottes”), des massacres de Sétif, Guelma et Kherrata (“En mai 1945, on compte 45 000 morts en un seul mois”), et des essais nucléaires dans le Sahara algérien (“La France a acquis un statut de puissance nucléaire et a laissé des séquelles sanitaires en Algérie”). Il a même utilisé le terme de “génocide” pour décrire les effets de ces actions sur la population algérienne :

Lire aussi :  Frappe turque en Syrie : mort tragique de deux journalistes kurdes

“Vous n’avez apporté que destruction.”

Le président a également abordé l’affaire Boualem Sansal, utilisant cet exemple pour critiquer directement les autorités françaises : “Vous soutenez un imposteur qui ne c