“Je ne sais pas vraiment comment ça fonctionne, donc j’ai peur de faire une erreur en votant.” C’est ce qu’a exprimé une résidente chinoise de Chicago, rapporté par le journal en ligne singapourien Duanchuanmei, illustrant une forme d’indifférence apparente qui persiste chez de nombreux électeurs asiatiques-américains.

Cependant, “les mentalités évoluent”, selon Sabrina, une activiste démocrate que le journal a rencontrée alors qu’elle faisait du porte-à-porte en Pennsylvanie, un des États clés susceptibles de jouer un rôle crucial dans le résultat des élections présidentielles du 5 novembre. Elle adresse ce message aux personnes réticentes à voter :

“Je suis originaire de Chine, où je n’ai jamais vu de bulletin de vote et où les élections sont inexistantes. Rappelez-vous que vous, vous avez le choix.”

Sabrina n’est pas une cas isolé. Le South China Morning Post (SCMP) rapporte que 66 % des Américains d’origine asiatique et insulaire du Pacifique envisagent de voter pour Kamala Harris, qui est elle-même de descendance indienne par sa mère, tandis que 28 % penchent pour Donald Trump.

Harris, une candidate plus prévisible

“Les Américains d’origine asiatique sont devenus l’un des blocs électoraux les plus puissants aux États-Unis, selon le quotidien de Hong Kong, avec une augmentation de 15 % du nombre de votants, soit 2 millions de plus, au cours des quatre dernières années.”

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