Les Ballonistes : Un documentaire captivant sur le premier tour du monde en montgolfière !

L’aventure palpitante de John Dower est à la fois un film nostalgique sur l’amitié et une ode à la détermination humaine.

Il y a un rappel étonnant au début du documentaire dynamique de John Dower, « Les Ballonistes », qui ravira les amateurs de Jules Verne et les passionnés d’aventure. Entre 1903, lorsque les frères Wright ont fait voler le premier avion au monde, et 1969, lorsque l’humanité a posé le pied sur la lune, il ne s’est écoulé que 66 ans. Étant donné la vitesse fulgurante des avancées technologiques dans le domaine de l’aviation, on pourrait penser qu’il n’y avait plus de triomphe à réaliser dans ce secteur, du moins de ce côté de l’atmosphère. Cette pensée a certainement effleuré l’esprit de l’explorateur suisse Bertrand Piccard lorsqu’il était enfant, un petit garçon passionné qui, selon ses propres mots, ne s’émouvait que devant une fusée allant vers la lune, et non devant un match de football.

Cependant, il restait une prouesse à réaliser : faire le tour du monde en un seul voyage en montgolfière, un défi que Piccard et son compagnon Brian Jones ont réussi à accomplir en 1999. Mais il a fallu du temps à Piccard pour y arriver. Tout d’abord, ses intérêts un peu nerds dans son enfance ne faisaient pas de lui l’élève le plus populaire de son école, où même les enseignants se moquaient de lui pour ses particularités. Et que faire ensuite lorsqu’on décide de devenir explorateur, se demandait Piccard ? Mais la vie de cet aventurier têtu a basculé lorsqu’il a découvert le monde des montgolfières et en a fait sa passion.

Lire aussi :  Box-office Corée : 'I, the Executioner' atteint 50M $, 'Joker: Folie à Deux' en seconde place !

À la une sur Revue Internationale

D’une certaine manière, il était inévitable qu’il emprunte un chemin aussi extraordinaire. Après tout, il faisait partie d’une longue lignée d’inventeurs et d’explorateurs : son grand-père, Auguste, a été le premier à entrer dans la stratosphère en montgolfière en 1931. Son père, Jacques, océanographe et ingénieur, est devenu le premier scientifique (avec son collègue le lieutenant Don Walsh) à atteindre le fond de la fosse des Mariannes dans l’océan Pacifique en 1960, à bord d’un sous-marin de pointe qu’il avait construit.

Cette histoire familiale était à la fois le bon carburant pour Piccard et une pression à vivre à la hauteur de cet héritage, une réalité que le cinéaste Dower interprète avec tendresse à travers une richesse impressionnante d’archives et d’interviews dans le temps de projection compact de son film. Il dépeint à travers ces éléments la personnalité de Piccard dans toute sa complexité, nous offrant le récit d’un homme déterminé qui a défendu avec obstination sa vision pour le voyage (parfois, trop obstinément) sans jamais perdre son sens de l’émerveillement.

Les divers rebondissements de la mission ont finalement réuni Piccard avec l’instructeur de vol britannique Jones, qui a temporairement échangé sa vie paisible de marié en Angleterre pour embarquer dans cette aventure, adoptant l’obsession de Piccard comme la sienne. Parallèlement aux récits de Piccard et Jones se déroule la course mondiale de l’époque, où de nombreuses figures éminentes, allant d’aviateurs accomplis au milliardaire Richard Branson, tentaient d’être les premiers à réaliser le tour du monde en montgolfière. Ce contexte et ce décor apportent une énergie considérable au film, enrichis par des personnalités colorées et des archives de reportages habilement montées qui approfondissent notre compréhension des enjeux périlleux.

Lire aussi :  Diane Warren : Un portrait inédit révèle l'icône derrière les tubes célèbres !

Cependant, ce qui est finalement le plus impressionnant (et mérite d’être vu sur grand écran), c’est le véritable voyage de Piccard et Jones. Ici, si l’expression « montgolfière » évoque pour vous l’image d’une masse gonflable colorée et d’un panier pittoresque, vous devriez plutôt penser à quelque chose qui ressemble plus à un vaisseau spatial claustrophobe. C’est dans cet environnement que Piccard et Jones ont vécu pendant près de trois semaines, glissant au-dessus des océans et des déserts, souvent dans des conditions météorologiques périlleuses. Ce qu’ils voient par la fenêtre — parfois tellement gelé qu’ils devaient gratter la glace avec des méthodes créatives — est tout simplement époustouflant, passant des mers d’un bleu profond aux dunes de sable expansives. De temps en temps, un réservoir de carburant vide est largué de la montgolfière dans un certain drame visuel. D’autres fois, le duo se demande s’il leur reste suffisamment de carburant pour achever leur expédition à travers l’Atlantique.

Dans son dernier chapitre, « Les Ballonistes » ressemble à un thriller à la « Apollo 13 », surtout lorsque l’équipe au sol perd la connexion avec Piccard et Jones. Et même si nous connaissons l’issue réussie de leur voyage, le talent de réalisateur de Dower nous garde captivés par le mystère et le danger que représentent ces hommes affrontant la nature. Pour ces raisons, « Les Ballonistes » est une expérience profondément satisfaisante. En dehors de cela, il possède la dynamique d’un film classique sur l’amitié et d’un récit de sous-estimé, célébrant la détermination humaine et l’idée d’avancement par la science.

Lire aussi :  Vinaigre de Cidre de Pomme: la série Netflix révèle les dangers des réseaux sociaux, découvrez le trailer!

Articles similaires

Votez pour cet article

Laisser un commentaire