“Bruxelles envisage les camps italiens en Albanie comme référence pour l’Europe”, rapporte La Vanguardia de Barcelone en date du 15 octobre. “Le même jour que l’Italie a expédié son premier bateau de migrants vers ses nouveaux centres de rétention et d’expulsion en Albanie, Ursula von der Leyen a encouragé les leaders des pays membres à considérer l’établissement de centres similaires dans des nations non membres de l’UE.”

“Autrement dit,” continue le journal espagnol, “elle incite à suivre l’exemple de Giorgia Meloni dans un contexte où le débat sur l’immigration est extrêmement tendu : le Polonais Donald Tusk a récemment déclaré vouloir suspendre partiellement le droit d’asile […] pendant qu’en Espagne, la crise sur les îles Canaries devient un enjeu majeur du débat politique national.”

En effet, la présidente de la Commission européenne se montre très “explicite” dans une lettre adressée aux dirigeants de l’Union “juste avant le Conseil européen de ce jeudi et vendredi”, souligne le journal catalan : elle invite à apprendre des “leçons” de l’accord mis en œuvre entre l’Italie et l’Albanie.

Virage à droite

Ursula von der Leyen “affiche de plus en plus clairement son virage à droite”