Depuis le 8 décembre, le nouveau régime islamiste de Damas plaide pour une suppression des sanctions internationales qui ont lourdement affecté le pays, dévasté par treize ans de conflit, afin de faciliter sa reconstruction.

Initialement instaurées suite à la répression violente du mouvement pro-démocratique en 2011 par le régime de Bachar El-Assad, ces sanctions ont été progressivement renforcées, provoquant un étouffement de l’économie syrienne et une chute drastique de la valeur de la monnaie locale, affectant plus sévèrement les citoyens que le régime alors en place. Il semble que ces appels aient finalement été partiellement entendus, sous certaines conditions.

Le 6 janvier, les États-Unis ont annoncé une réduction de certaines sanctions, « en soutien au peuple syrien ». Plus précisément, le département du Trésor américain s’autorise à octroyer des exemptions « aux organisations humanitaires et aux entreprises qui apportent des biens vitaux, y compris de l’électricité, du pétrole et du gaz naturel, ainsi que des services d’assainissement », selon un rapport de The Wall Street Journal.

Initiative américaine

Suite à cette déclaration, deux navires producteurs d’électricité, provenant de Turquie et du Qatar, les deux principaux alliés du nouveau gouvernement syrien, ont commencé leur trajet en direction de la Syrie.

Quant à l’Union européenne, elle envisage

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