Après une attente de six mois, la Chambre préliminaire de la Cour pénale internationale (CPI) a finalement délivré des mandats d’arrêt contre des figures politiques et militaires israéliennes, notamment Benyamin Nétanyahou et Yoav Gallant, ainsi que contre Mohammed Deif, leader de la branche militaire du Hamas.

Il y aurait beaucoup à dire sur les détails spécifiques de chaque accusation, mais il est crucial de comprendre certaines conclusions de la CPI qui sont particulièrement pertinentes dans notre époque de grands changements.

Récemment, des nations du Sud global, telles que la Palestine et l’Afrique du Sud, ont pris le rôle de défenseurs du droit international au sein de la CPI et de la Cour internationale de justice (CIJ), face à des pays occidentaux souvent accusés de violer ces mêmes règles.

Palestine : un alignement entre les décisions de la CPI et de la CIJ

En effet, l’analyse de la CPI concernant la situation en Palestine concorde largement avec celle de la CIJ, remettant en question la position traditionnellement adoptée par l’Occident vis-à-vis du reste du monde. Cette position peut se résumer par l’attitude « l’impunité pour nous, la responsabilité pour vous », particulièrement en ce qui concerne la politique israélienne.

Lire aussi :  Soudan en guerre : une nouvelle phase commence en Afrique !

La capacité de l’Occident à maintenir sa place dans un nouvel ordre mondial post-occidental, où le droit international prévaut, dépendra de sa réaction aux initiatives des nations du Sud exigeant que la loi soit appliquée de manière équitable à tous.