Choc en Syrie : les rebelles renversent le régime d’Assad !

Changement majeur au Moyen-Orient

Un événement significatif a récemment bouleversé le Moyen-Orient, décrit par le média américain Axios comme un « nouveau tremblement de terre majeur ». Le dimanche 8 décembre, le groupe islamiste radical Hayat Tahrir Al-Cham (HTC), à la tête d’une coalition de forces rebelles syriennes, a confirmé son entrée dans Damas. Ils ont également annoncé la fuite de Bachar El-Assad, qu’ils qualifient de « tyran », incitant ainsi les Syriens en exil à revenir dans une « Syrie libre ». « Après une longue période de cinquante ans sous le joug du parti Baas, marquée par treize années de crimes, de tyrannie et de déplacements forcés, nous célébrons aujourd’hui la fin de ces temps obscurs et le commencement d’une nouvelle ère pour la Syrie », ont-ils communiqué via Telegram.

Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), a indiqué que le président syrien avait quitté le pays le même jour, prenant un avion depuis l’aéroport international de Damas avant que les forces de sécurité ne se retirent également. Cependant, l’AFP n’a pas pu immédiatement confirmer de source officielle la localisation actuelle du président, en poste depuis plus de deux décennies.

À Damas, le Premier ministre est resté et s’est dit prêt à collaborer avec tout « nouveau leadership » élu par le peuple. Il a précisé qu’il serait présent dimanche matin dans son bureau au siège du gouvernement pour toute procédure de « passation » de pouvoir.

Des milliers de citoyens, à pied ou en voiture, se sont rassemblés sur une des principales places de Damas, criant « Liberté », selon des témoignages rapportés par The Jerusalem Post.

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Moscou et Téhéran surpris par l’offensive éclair des rebelles syriens

Peu avant ces événements, les rebelles avaient déjà pris le contrôle total de Homs après seulement une journée de combats, laissant présager la chute imminente du régime d’Assad après vingt-quatre ans de règne, selon le site Ynetnews.

La rapidité avec laquelle la Syrie est tombée aux mains des rebelles a suscité de nombreuses interrogations. Dans une interview accordée à Al-Jazeera, David Des Roches, professeur associé au Centre d’études stratégiques du Proche-Orient et d’Asie du Sud, explique le succès fulgurant de l’offensive syrienne par le « manque de motivation et de leadership » au sein de l’armée d’Assad. « Lorsque les forces iraniennes et russes sont intervenues en 2014, il était déjà rapporté que les forces du régime syrien étaient davantage motivées par l’extorsion de fonds auprès des civils que par les combats, qui étaient principalement menés par des mandataires dirigés par l’Iran et soutenus par l’aviation russe », a-t-il déclaré.

Cependant, l’offensive éclair des rebelles « a pris de court la Russie, occupée par la guerre en Ukraine, et un Iran affaibli par les attaques contre deux de ses forces armées les plus puissantes, au Liban et à Gaza », comme le soulignait L’Orient-Le Jour dans un éditorial publié avant la prise de Damas par les insurgés.

Les réductions de l’aide iranienne et russe ont laissé en Syrie une « institution démoralisée, mal dirigée, mal équipée et complètement corrompue. Les gens ne sont tout simplement pas prêts à prendre des risques dans de telles circonstances », conclut Des Roches.

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