Il y a seulement quelques jours, cela paraissait encore impensable, “mais la fin de plus d’un demi-siècle de domination par la famille Assad va transformer radicalement les dynamiques régionales”, selon les prévisions de la BBC. Le dimanche 8 décembre, des factions rebelles ont proclamé sur la chaîne nationale syrienne que le “despote” Bachar El-Assad avait été renversé.

Leur attaque soudaine est susceptible de provoquer des ondes de choc à travers tout le Moyen-Orient, affectant principalement les principaux soutiens du régime syrien déchu, l’Iran et la Russie. Aujourd’hui, le Kremlin annonce que Bachar El-Assad a “renoncé à son poste” et a fui son pays. “La Syrie était un bastion de l’influence iranienne et russe au Levant. Maintenant, il est évident que la République islamique et ses alliés moscovites sont déstabilisés”, commente James Jeffrey, ancien représentant spécial des États-Unis en Syrie, auprès du site Middle East Eye.

Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a immédiatement réagi en déclarant que “la Russie et l’Iran sont maintenant affaiblis” et en invitant Vladimir Poutine à “instaurer un cessez-le-feu immédiat et entamer des négociations” avec l’Ukraine de Volodymyr Zelensky, qu’il a rencontré hier à Paris en compagnie d’Emmanuel Macron.

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L’Iran et son allié libanais sévèrement affectés

Le revers paraît encore plus dur pour Téhéran.