« Lutter pour survivre à Gaza », c’est le titre choisi par The New York Times ce mardi 26 novembre, qui présente la photographie du jeune Mahmoud Ajjour, représentatif de ceux qui ont « survécu, bien que certains ne soient pas certains de le souhaiter » après avoir enduré des « amputations, mutilations et lésions cérébrales ».

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Dans ce « conflit qui a causé la mort de dizaines de milliers de personnes », le garçon de 9 ans a survécu à de graves blessures et a perdu ses deux bras pendant que sa famille tentait d’échapper à un bombardement israélien, explique sa mère, Nour Ajjour.

« Plus de 10 000 Gazaouis ont un besoin urgent de soins médicaux »

Mahmoud a eu la chance de bénéficier d’une opération à l’étranger, au Qatar. Cependant, pour des cas « relativement rares » comme celui de sa famille, il reste incertain s’ils pourront un jour retourner chez eux. Et ceux que le journal a rencontrés au Qatar éprouvent de la douleur à l’idée d’avoir laissé d’autres blessés à Gaza.

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« En juin, les Nations Unies ont rapporté que plus de 10 000 Gazaouis nécessitent des soins médicaux urgents » qui ne peuvent être dispensés à Gaza, mais uniquement dans un pays tiers, sachant que « le nombre total de blessés dépasse les 100 000, d’après les responsables médicaux locaux », précise le journal.

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Le nombre de Palestiniens décédés à cause du conflit en cours à Gaza a maintenant dépassé les 44 000 personnes, selon le dernier bilan disponible. « Selon les agences humanitaires, les combats ont infligé un lourd tribut aux enfants », termine The New York Times, avec environ 15 000 enfants décédés et 19 000 devenus orphelins, d’après l’ONU.