“Ce qui semblait impensable durant ces quinze derniers mois s’est finalement concrétisé en quelques heures,” souligne avec une pointe d’ironie le rédacteur en chef d’Al-Quds, l’un des principaux journaux palestiniens.

La signature de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qui a été difficilement négocié récemment au Qatar, signale “le commencement de la cessation de l’effusion de sang” dans l’enclave palestinienne, ravagée par quinze mois de guerre ayant fait à peu près 47 000 morts d’après les autorités locales.

Pour les plus de 2 millions de résidents de Gaza, ces “torturés de l’enfer” qui ont enduré “la terreur et la souffrance” pendant plus d’un an, c’est enfin une chance de “reprendre leur souffle et soigner leurs plaies”.

Et donc, ajoute Al-Quds:

“Les survivants de l’enfer […] ont toutes les raisons de descendre dans les rues pour des célébrations mêlant joie et douleur, marquant la fin des tueries et des destructions.”

“Résilience légendaire”

Ces festivités ont lieu alors qu’Israël continue de bombarder l’enclave en attente de la résolution de certains détails en suspens et de la mise en application du cessez-le-feu, prévue pour ce dimanche.

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