À Bakou, “parcourir les stands de la COP révèle clairement l’absence notable de l’Argentine”, rapporte Clarín. “Tandis que les discussions autour du Brésil sont incessantes et que le Chili attire l’attention à côté de l’Islande”, l’Argentine, dirigée par Javier Milei, a choisi de se retirer des négociations de la 29ᵉ conférence annuelle des parties de la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique, ce même mercredi.

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La nouvelle, révélée initialement par Tais Gadea Lara, journaliste chez Climatica sur X, n’a pas surpris le journal de Buenos Aires. Dès le 12 octobre, celui-ci avait déjà noté que l’Argentine avait envoyé une “petite délégation silencieuse” en Azerbaïdjan. Selon lui, cette équipe était uniquement composée de “technocrates qui suivaient les débats sans intervenir”.

Pourtant, l’Argentine aurait pu tirer de grands bénéfices de sa participation, “car elle fait partie des nations qui pourraient bénéficier de millions pour booster le développement des énergies renouvelables ou pour gérer les dégâts des catastrophes climatiques”.

Un message pour Macron ?

Javier Milei est connu pour ses positions climatosceptiques, souligne Clarín. “Le président argentin est opposé aux politiques de lutte contre le changement climatique, une posture semblable à celle de Donald Trump, qu’il prévoit de rencontrer jeudi et vendredi en Floride, aux États-Unis [après l’avoir appelé le 12 novembre].” Il a par le passé dissous le ministère de l’Environnement argentin. Les spéculations sur un éventuel désengagement de l’Argentine de l’accord de Paris sont nombreuses.

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Selon le journal, il ne serait pas surprenant que l’annonce du retrait de l’Argentine de la COP29 soit liée à la visite imminente d’Emmanuel Macron à Buenos Aires, étant donné que ce dernier est perçu internationalement comme “un leader dans la lutte contre le changement climatique”.

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Si la France a effectivement envoyé une délégation à Bakou, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a annoncé ce mercredi qu’elle ne participerait pas à la COP29. Le président de la conférence, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev, a récemment critiqué le gouvernement français pour des “crimes” commis dans les territoires d’outre-mer, notamment en Nouvelle-Calédonie, des accusations que la ministre a jugées “inacceptables”.