Un exercice militaire d’une envergure impressionnante s’est tenu le mardi 10 septembre. Plus de 400 navires de guerre, 120 avions militaires et 90 000 soldats russes ont été mobilisés en mer du Japon pour l’exercice “Ocean 2024”, selon The Japan Times. À cette occasion, cinq navires chinois ont été observés aux côtés des forces russes, témoignant ainsi d’une coopération accrue entre Moscou et Pékin, souligne le journal japonais.

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Le président russe Vladimir Poutine a clairement indiqué que cet exercice est conçu comme une démonstration de la force de l’alliance économique et militaire entre les deux nations. Il s’agit également d’une réponse aux objectifs américains dans cette zone géographique. “Sous l’excuse de contrer une soi-disant menace russe et de limiter la Chine, les États-Unis et leurs alliés renforcent leur présence militaire près des frontières occidentales de la Russie, dans l’Arctique et en Asie-Pacifique”, a déclaré Poutine dans un discours télévisé avant le début de l’exercice, rapporte Voice of America.

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Tokyo inquiet

Le jour suivant le début de l’exercice, Maria Zakharova, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe, a également adressé une mise en garde au gouvernement américain lors d’une conférence de presse. Elle a affirmé que “la Russie et la Chine seront contraintes de répondre, et pas uniquement sur le plan politique”, si les États-Unis décidaient d’installer des missiles dans cette région.

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D’après Voice of America, en plus de cette manœuvre conjointe en mer du Japon, les marines chinoise et russe envisagent d’organiser d’autres démonstrations de force similaires dans le Pacifique. The Japan Times rapporte que Vladimir Poutine a décrit ces exercices comme les premiers de ce type “depuis trente ans”. De son côté, Tokyo a exprimé son inquiétude face à ces vastes manœuvres, d’après le média japonais NHK.