À la suite de la déposition de Bachar El-Assad, la Turquie a initié de nouvelles opérations militaires contre les Kurdes en Syrie. Les forces composées de mercenaires arabes et turkmènes, rassemblées par Ankara sous le nom d’Armée nationale syrienne, ont réussi à prendre le contrôle de Manbij. Cette ville avait été durement gagnée en 2016 par les Kurdes et leurs alliés arabes locaux lors d’un conflit contre les djihadistes de l’État islamique (EI).

Un cessez-le-feu a apparemment été établi le mercredi 11 décembre, sous la pression des États-Unis et en échange du retrait des forces kurdes de la ville, selon les déclarations de Mazloum Abdi, un leader militaire kurde, rapportées par le média en ligne Gazete Duvar.

Par le passé, Ankara a déjà mené plusieurs attaques contre les Forces démocratiques syriennes (FDS), qui sont majoritairement composées de Kurdes et que la Turquie accuse d’être liées au PKK, le mouvement de guérilla kurde en Turquie.

“Conversation difficile”

Chaque offensive d’Ankara a permis de prendre des milliers de kilomètres carrés dans le nord de la Syrie avant d’être interrompues suite aux interventions de Washington, qui a déployé des troupes dans la région. Ces troupes américaines luttent contre les restes des cellules de l’État islamique en collaboration avec les forces kurdes.

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Le général américain en charge de l’opération a d’ailleurs