Suite aux récentes explosions de dispositifs de communication attribués au Hezbollah au Liban, un émoi particulier a émergé dans divers secteurs de la presse mondiale. Toutefois, une opinion publiée dans le journal conservateur suédois « Svenska Dagbladet » souligne que des normes de combat trop strictes pourraient entraver la capacité des nations démocratiques à se protéger contre des ennemis qui ne jouent pas selon les règles.
Quelles limites sont imposées lorsqu’il s’agit de défense nationale? Après que des bipeurs et talkies-walkies aient explosé au Liban, un acte qui est pointé du doigt vers Israël, de nombreux médias internationaux débattent. Cette stratégie est-elle admissible au regard du droit international? Une frontière éthique et légale a-t-elle été franchie?
Alors que certains dénoncent cette tactique comme étant illégale et répréhensible, le quotidien suédois Svenska Dagbladet propose une vision différente. Le nombre de victimes actuellement est de 37 morts et environ 3 000 blessés, et “il est avéré que cette offensive a également affecté un nombre indéterminé de civils libanais”, admet le journaliste suédois Peter Wennblad dans son éditorial “La guerre d’Israël est aussi la nôtre”.
Il précise cependant que l’objectif principal de cette opération était le Hezbollah : “Ce raid visait des membres d’une organisation terroriste qui a lancé des milliers de roquettes et missiles sur des zones résidentielles au nord d’Israël l’année dernière, forçant des dizaines de milliers d’Israéliens à fuir leurs domiciles. En fin juillet, il rappelle que 12 jeunes ont été tués sur un terrain de football suite à un tir de roquette, que l’armée israélienne attribue au Hezbollah.
Mandats d’arrêt pour “crimes de guerre”
“Bien sûr, l
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Juliette Martin est journaliste spécialisée en politique internationale, avec une passion pour les relations diplomatiques et les questions géopolitiques.