Depuis 2017, la dynamique entre le président français et le président élu des États-Unis est complexe. Initialement perçue comme une « union des opposés », cette relation a progressivement dégénéré, au point que les deux chefs d’État ont été qualifiés de « meilleurs ennemis ».
La rapidité a été le mot d’ordre pour de nombreux commentateurs lorsqu’est apparu sur X, le 6 novembre peu avant 9 heures, le tweet de félicitations du président français à Donald Trump. À ce moment, seul Fox News annonçait la victoire probable du candidat républicain, bien que Trump ait déjà proclamé sa victoire lors d’un discours en Floride. Ce tweet d’Emmanuel Macron a semblé indiquer à la presse internationale le ton des futures interactions entre la France, l’Europe et les États-Unis.
« Avec vos convictions et les miennes », a écrit le président français, insinuant clairement l’existence de divergences marquées. Un présage de relations tendues à venir.
Depuis sept ans, Donald Trump et Emmanuel Macron ont développé une relation personnelle pour le moins tumultueuse, marquée par des moments bizarres, comme le note Politico : « des poignées de main qui s’éternisent, des appels téléphoniques fréquents, et l’usage répété du terme ‘mon ami’ ». Voici un aperçu sélectif et non exhaustif tiré de nos archives.
2017 : Des poignées de main à répétition
Au début, l’interaction est dominée par une offensive de charme, des démonstrations de virilité et des compliments mutuels. Malgré leurs désaccords sur plusieurs sujets clés tels que les initiatives de réduction des émissions de CO2, l’avenir de l’Union européenne et l’impact de la mondialisation, ils maintiennent une façade de cordialité. Cette période est marquée par des poignées de main très fermes, d’abord lors du sommet de l’Otan en mai, puis à Paris en juillet.
Donald Trump, qui est alors président depuis peu, ne manque pas de louer le nouveau président français. Après avoir été son invité au défilé du 14 Juillet, il déclare dans une interview au New York Times : « C’est un type formidable – intelligent, fort, il aime beaucoup me tenir la main. »
2018 : La fin de la « bromance »
En avril, Emmanuel Macron est le premier leader étranger à réaliser une visite d’État à Washington depuis le
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Juliette Martin est journaliste spécialisée en politique internationale, avec une passion pour les relations diplomatiques et les questions géopolitiques.