Keith Kellogg, que Donald Trump a choisi comme le futur envoyé spécial de la Maison-Blanche pour la guerre en Ukraine, est bien connu des Russes. Ce général de trois étoiles, âgé de 80 ans, a précédemment occupé le poste de conseiller pour la sécurité nationale auprès du vice-président Mike Pence et ensuite auprès de Donald Trump lui-même. « C’est un personnage de poids », déclare à son sujet Vladimir Rogov, nationaliste et président de la commission de la souveraineté à la Chambre civique de la Fédération de Russie.

Toutefois, Rogov exprime des réserves quant à la possibilité que Kellogg « œuvre dans l’intérêt de la Russie », malgré son expérience en tant que vétéran de la guerre du Vietnam, ce qui lui donne une perspective avantageuse sur les actions à entreprendre: « En tant que guerrier aguerri, il sait qu’il est parfois préférable de battre en retraite plutôt que de persister dans une impasse », a-t-il ajouté, cité par le site d’information Lenta.ru.

Les médias russes, tant officiels qu’indépendants, ont analysé en détail son approche prônant « la paix par la force ». Dans un autre reportage, Lenta.ru expose en détail les propositions de Kellogg qui ont été divulguées dans la presse américaine. Son plan inclut une cessation des hostilités le long de la ligne de front actuelle et la mise en place d’une zone démilitarisée.

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